posté par Gilbert le 29 septembre 2015 | 0 commentaire
Un secteur dynamique mais désorganisé L’industrie du jeu vidéo, en France, est en pleine mutation. Dynamique et attractive, elle n’en est pas moins totalement désorganisée et rongée par la crise. Si la presse spécialisée souffre plus de la baisse d’activité que les producteurs de jeux eux-mêmes, il n’en reste pas moins un véritable besoin de ressouder la filière afin que le secteur français du jeu vidéo reprenne une place de vrai leader dans le paysage, de plus en plus tourné vers le Japon ou les USA. Avec seulement 5 000 emplois directs et 25 000 emplois indirects dans le secteur, il est donc essentiel de pouvoir compter sur une organisation plus claire et une vraie définition des métiers du jeu vidéo : production, game design, musique, mais aussi doublage, comédie, promotion… Autant de spécialités qui méritent leur propre formation. Un réseau des écoles Afin de restructurer le paysage, mais aussi de donner aux jeunes une vraie visibilité sur leur avenir, le Syndicat national du jeu vidéo (SNJV) a inauguré jeudi dernier le premier réseau d’école de jeux vidéo. A l’heure actuelle, il existe en France près de 50 établissements de formation proposant au moins un cursus dédié au vidéoludisme. Ce réseau permettra non seulement de mieux identifier les formations à valeur ajoutée, mais aussi de créer une offre de qualité dans un secteur marqué par l’absence de label officiel. Aujourd’hui, 7 écoles ont déjà répondu présentes et sont prêtes pour la création d’un label de qualité et le respect d’une charte de qualité. D’autres devraient vite rejoindre les rangs. Avec cette charte est prévu, également, le développement massif de l’alternance et des enseignements professionnalisants. En effet, aujourd’hui, trop de formations se contentent de former les élèves aux outils et techniques sans leur apprendre les ficelles de la vie en entreprise, et de la réalité du marché de...