Soldes des congés : la grande galère du mois de mai

Soldes des congés : la grande galère du mois de mai

La période légale de prise de congés s’étend du 1er juin au 31 mai, sauf quelques cas dérogatoires tels que le BTP. Les congés acquis au cours de l’année précédente (par exemple du 1er juin 2013 au 31 mai 2014) doivent être en principe épuisés avant le 31 mai de l’année en cours (le 31 mai 2015), la loi ne prévoyant pas de report automatique des congés non utilisés ni même leur indemnisation.

Le mois de mai, c’est le mois des soldes !

Nombre de salariés ont tendance à garder quelques jours de congés « au cas où », et c’est lorsque le mois de mai arrive qu’ils s’avisent qu’il est nécessaire de les solder. Si l’on y ajoute les nombreux jours fériés de ce mois, cela créée souvent un bel embouteillage de demandes de congés, entre ceux qui s’y prennent au dernier moment pour être en règle avec la loi et ceux qui avaient planifié de longue date des vacances à cette période propice !

Les reports sont possibles… dans certains cas

Les congés non utilisés peuvent cependant être reportés pour de futures vacances, dans certains cas particuliers. Le report est un droit pour le salarié lorsque l’employeur l’a empêché de prendre ses congés en raison d’une charge de travail importante ou lorsqu’un arrêt-maladie de longue durée ne lui a pas permis de les prendre.

L’employeur peut également autoriser un report des congés payés pour d’autres salariés, mais il n’y est absolument pas tenu – cependant certaines entreprises font preuve de souplesse dans ce domaine, dans des limites raisonnables (typiquement une semaine de congés reportés au maximum pour un salarié). Les congés non pris peuvent également être utilisés pour alimenter le compte épargne temps du salarié, si celui-ci a été mis en place dans l’entreprise.

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