La pause café est une habitude de nombreux salariés. D’ après certaine études, près de 84 % des salariés pensent que la pause café est un moment indispensable pour souffler un peu, mais surtout pour pouvoir créer et entretenir les liens entre les collègues de travail. Pour certains employeurs par contre, cette pause est devenue une source de perte de temps et d’argent qu’il faudrait surveiller.
La pause café : Un petit moment de détente en entreprise
La pause café est depuis longtemps une habitude ou même un rituel dans les entreprises françaises. Tout comme « le tea time » en Angleterre. Selon les scientifiques, ces pauses sont des facteurs stimulants qui augmentent l’efficacité du personnel et cela permet aussi un petit regroupement améliorant les relations entre les salariés pour renforcer l’esprit d’équipe. Les pauses café peuvent par contre créer des conflits employeurs-salariés. Le temps pris par les salariés pour ces pauses se ressent à long terme avec les calculs de certains chercheurs.
Les conséquences des pauses café sur une entreprise
D’après des chercheurs britanniques, à long terme les pauses café sont source de perte d’argent pour une entreprise. D’après leur calcul, elles entraineraient une perte annuelle d’environ 490 euros par employés. Ceci dans le cas où les employés prendraient le café 3 fois pour une moyenne journalière de 24minutes en dehors de la pause réglementaire. De nos jours, de nombreux employés contrôlent sévèrement les pauses afin de mieux rentabiliser les temps de travail et éviter les pertes de temps pendant les pauses.
Les pauses selon la loi
Le Code du travail stipule qu’une entreprise se doit d’accorder une pause de 20 minutes consécutives à tous les salariés travaillant plus de 6 heures par jour. Ces 20 minutes de pause incluent la pause déjeuner selon toujours le Code du travail. La pause café est alors une sorte de convention interne d’une entreprise permettant aux salariés de s’accorder une dizaine de minutes pour un café. Ces pauses café sont indispensables pour les salariés, mais elles peuvent porter atteinte aux intérêts de l’entreprise.