Fin des soldes flottants : quelles conséquences ?

Les soldes flottants ont été supprimés à partir du 1er janvier 2015, la loi sur l’artisanat, le commerce et les très petites entreprises ayant consacré le retour à deux périodes de soldes fixes de six semaines, à des dates communes à la quasi-totalité des départements français.

Une meilleure lisibilité pour les commerces

L’instauration des soldes flottants avait brouillé la visibilité des soldes, les semaines fixées au choix de chaque commerce se confondant dans l’esprit des clients avec celles de simples promotions commerciales. Les consommateurs peinaient du coup à distinguer les authentiques soldes des classiques opérations commerciales, et le chiffre d’affaires des soldes s’en ressentait.

La suppression de ces soldes flottants était une vieille revendication des organisations de commerçants. Le retour à des soldes uniques pour l’ensemble de la France, à l’exception de quelques départements frontaliers, assure une meilleure couverture médiatique aux soldes traditionnelles, les médias faisant souvent des articles de circonstances à l’occasion du début, voire de la fin des soldes.

Une durée sans doute un peu longue

La durée de six semaines, à nouveau en vigueur, est probablement un peu longue au regard du désir des commerçants de faire tourner rapidement leurs collections. De nombreuses enseignes cherchent d’ailleurs à raccourcir la durée effective en enchaînant rapidement les démarques, sans utiliser complètement les six semaines prévues.

Il est d’ailleurs légitime de se demander s’il ne serait pas plus pertinent désormais d’avoir quatre périodes de soldes annuelles, deux de quatre semaines en janvier et juillet et deux de deux semaines à mi-saison. Mais il faudra sans doute quelques années avant que la loi ne soit à nouveau modifiée…