BlaBlacar, un modèle à suivre pour les start-up françaises

BlaBlacar, un modèle à suivre pour les start-up françaises

Autrefois appelé Covoiturage.fr (jusqu’en 2013), BlablaCar est une société qui s’occupe des covoiturages en ligne. Elle figure actuellement parmi les start-up « licorne » de l’hexagone. C’est-à-dire qu’elle est évaluée à plus de 1 milliard de dollars. BlaBlaCar a du passé par tous les échelons possibles pour obtenir cet énorme succès.

Un concept simple, pratique et innovant

Pour acquérir un succès auprès du public, une start-up doit apporter quelque chose de pratique et qui s’adapte aux besoins de ces cibles. Ce fut le cas de BlaBlaCar. En 1990, Fréderic Mazzella, le principal fondateur de la société a voulu rejoindre ses parents à Vendée, mais les trains se trouvent tous remplis. Il lui vient alors à l’esprit de créer un réseau de covoiturage par internet pour faciliter le trajet des personnes de même destination. Ainsi est né le projet covoiturage.fr en 2006. Ils ont procédé à de nombreux tests pour peaufiner cette idée innovante.

« Petit à petit, l’oiseau fait son nid »

Les cofondateurs de la société ont dû faire preuve de beaucoup de patience pour obtenir un tel résultat. Ils ont voulu fixer des objectifs plus réalistes avant de se lancer dans la conquête du monde entier. En effet, covoiturage.fr a été réservé à l’échelle nationale à la base, puis en Europe et enfin dans les autres continents. Lors de la phase de lancement, c’est-à-dire en 2009, l’entreprise ne comptait qu’un salarié. Actuellement, BlaBlaCar emploie pas moins de350 personnes en France et 200 autres à l’étranger.

BlaBlaCar, leader mondial de covoiturage

Avec plus de 20 millions d’utilisateurs recensés issus de 20 pays différents en 2015, le site est considéré comme un leader dans le domaine de covoiturage mondial. La même année, la société récolte un pactole de 200 millions de dollars, record pour une start-up française, et le fait entrer en même temps dans le cercle fermé des « licornes ». Les dirigeants ne comptent pas s’arrêter là où ils sont, Frédéric Mazzella et consorts ont l’intention d’améliorer la plateforme communautaire. Les autres territoires comme l’Asie et l’Amérique latine restent dans la ligne de mire de BlaBlaCar.

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