Les formations pour intégrer les métiers de la pêche

Les formations pour intégrer les métiers de la pêche

Qu’il s’agisse de petite pêche, de pêche côtière ou de pêche au large, qu’il s’agisse d’un matelot, d’un mécanicien, d’un commandant… le professionnel aura différentes missions et obligations.

 

Les différentes fonctions

Le commandant est le chef du navire, il est responsable de la navigation et de l’équipage. La matelot fait partie de l’équipage, il rempli des fonctions de conduite et d’entretien. Pour l’entretien des moteurs, des installations électriques, hydrauliques ou encore frigorifiques, le mécanicien entre en scène. Si ces fonctions sont bien définies, il se peut qu’elles soient partagées autrement. En effet, sur les petits navires de pêche, le mécanicien assurera également l’activité pêche, le commandant assurera la mécanique, par exemple.

 

Quelle formation maritime suivre ?

Une formation maritime est obligatoire pour pouvoir intégrer ces métiers. Il existe différents diplômes. Afin de pouvoir prendre les fonctions de matelot ou de mécanicien il faut obtenir le certificat de matelot Pont. Il permet, entre autre, d’exercer au pont des fonctions d’appui sur les navires armés à la pêche ou aux cultures marines.
Le brevet capitaine 200 permet de naviguer sur des bateaux d’une jauge inférieur à 200 UMS sans dépasser la limite géographique de 20 milles. Il peut intégrer les fonctions de capitaine, second capitaine, ou d’officier de chef de quart passerelle.
Le brevet capitaine 500 permet de naviguer sur des bateaux d’une jauge inférieur à 500 UMS et de s’éloigner des côtes françaises jusqu’à 200 milles.
Le brevet patron de pêche : il permet d’exercer les fonctions de capitaine, second capitaine, officier chargé du quart à la passerelle sur les navires armés à la petite pêche, pêche côtière ou pêche au large. Le titulaire du diplôme peut également être officier chargé du quart à la passerelle ou second capitaine sur les navires armés à la grande pêche.
Le brevet mécanicien 750 kW permet à son titulaire  d’assurer les fonctions de chef de quart sur un navire de pêche d’une puissance maximale de 2250 KW, ou encore mécanicien d’un bateau d’une puissance inférieure à 1100 KW, ou chef mécanicien sur un bateau à la puissance inférieure à 750 KW, sous certaines conditions.

 

Portrait d’un pêcheur professionnel : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/franck-bonnet-est-pecheur-professionnel-en-eau-douce-3153703

 

 

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